Revue des « Poèmes sélectionnés » de Soyinka (1965
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Revue des « Poèmes sélectionnés » de Soyinka (1965

Oct 02, 2023

J'AI RÉCEMMENTeu le privilège de me plonger dans le chef-d'œuvre littéraire de Wole Soyinka, « POEMS SÉLECTIONNÉS (1965-2022 : Une rétrospective »). Ce recueil de poèmes sélectionnés du célèbre poète, s'étendant de 1965 à 2022, offre un aperçu fascinant du vaste éventail de thèmes qui caractériser son génie poétique. J'ai sélectionné une vingtaine de poèmes qui m'ont parlé, et voici ma critique

Le poème s'ouvre sur un sentiment de résignation et de défi alors que l'Abiku rejette les charmes et les offrandes faites pour l'empêcher de revenir. Il résiste aux tentatives de le lier au royaume des mortels, déclarant sa nature éternelle. Les descriptions saisissantes de Soyinka, telles que « l'escargot est brûlé dans sa coquille », créent une atmosphère obsédante, soulignant la nature énigmatique de l'Abiku. L'imagerie des dents d'écureuil et du pied enflé du dieu approfondit encore la qualité mythique du poème.

La profondeur émotionnelle du poème réside dans les supplications des mères qui tentent de retenir leurs enfants errants. Les supplications et l'angoisse des mères sont palpables alors qu'elles cherchent un moyen d'empêcher les Abiku de repartir.

« Abiku » est une exploration poignante de la nature éphémère de la vie et du cycle éternel des naissances et des morts. Il explore le désir humain de s'accrocher à ce qui est éphémère et la lutte pour faire face à l'inévitabilité de la perte. À travers les retours répétitifs d'Abiku, Soyinka capture l'essence de la condition humaine, où la joie et le chagrin s'entremêlent dans une danse perpétuelle.

Dans l’ensemble, « Abiku » est un poème puissant et stimulant qui mêle magnifiquement des éléments de la mythologie, de la vie et de la mort, laissant le lecteur contempler les complexités de l’existence et les profonds mystères de l’univers.

Le poème commence par un sentiment d'espoir alors que l'orateur cherche un logement à louer. Cependant, dès que la propriétaire se rend compte que l’orateur est africain, le ton change radicalement. Les questions de la propriétaire sur la couleur de peau et la race de l'oratrice révèlent le racisme profondément enraciné qui sous-tend son attitude.

Le poème met en évidence l'absurdité des préjugés raciaux alors que la propriétaire tente de catégoriser l'orateur en fonction de la couleur de sa peau, en la comparant à des nuances de chocolat. La réponse de l'orateur, « sépia ouest-africain », remet intelligemment en question les stéréotypes et les attentes raciales de la propriétaire.

L'utilisation par Soyinka d'un langage descriptif, tel que « souffle rance de cache-cache public » et « cabine rouge, pilier rouge », crée une atmosphère vivante et intense, capturant la tension et l'inconfort de la conversation.

L’appel de l’orateur pour la compréhension et l’acceptation était : « Ne préféreriez-vous pas voir par vous-même ? dénonce l'hypocrisie des préjugés raciaux et souligne l'importance de regarder au-delà des apparences et des stéréotypes.

« Conversation téléphonique » est une critique cinglante du racisme et un puissant appel à l’empathie et à la compréhension. Cela rappelle que la discrimination raciale est non seulement blessante mais aussi absurde, dans la mesure où elle réduit les individus à des caractéristiques superficielles et hors de propos.

Dans l’ensemble, ce poème est un brillant commentaire sur la nature destructrice du racisme et la nécessité d’une véritable connexion humaine, incitant les lecteurs à remettre en question leurs propres idées préconçues et préjugés et à lutter pour une société plus inclusive et compatissante.

Le poème s'ouvre sur un sentiment de désorientation alors que l'orateur remet en question sa propre existence et se demande s'il a été oublié ou mal compris par son entourage. Ils se sentent comme des étrangers dans un monde qu’ils connaissaient autrefois si intimement, désormais éloignés d’eux-mêmes.

La métaphore du miroir est utilisée pour symboliser l’introspection et l’introspection. Les étrangers dans le miroir représentent la perception que l'enfant a d'eux-mêmes, telle que vue par les autres dans le poème. Ce miroir devient une lentille à travers laquelle le locuteur examine les jugements et les perceptions de la société.

Soyinka explore habilement l'idée des pressions et des attentes sociétales qui forcent les individus à se conformer et à supprimer leur véritable identité. Les références au fait d’être étiqueté avec des termes désobligeants comme « pauvre, païen, sale, de basse naissance » soulignent la lutte pour se libérer des contraintes des stéréotypes et des jugements.